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le mouvement des citoyens

MOUVEMENT DES CITOYENS

ACTUALITE DE NOS ELUS

PARCE QUE NOS ELUS S'IMPLIQUENT TOUS LES JOURS POUR DES CAUSES CITOYENNES

News du 18 octobre 2024

La convention
 

Chères et Chers amis,

 

Après un été marqué par une séquence politique inédite, nous sommes très heureux de vous retrouver et de reprendre nos activités au sein de La Convention, et de poursuivre nos efforts afin de rassembler la gauche de gouvernement. La gravité du moment impose désormais que nous construisions un projet tout à la fois porteur d’espoir et tenant compte de la réalité économique et sociale du pays. C’est ce à quoi nous allons nous employer dans les prochaines semaines.
 

Dans l’attente, nous vous proposons de revoir ou relire les interventions de Bernard Cazeneuve de ces dernières semaines.
 

Vous trouverez également sur notre site le calendrier des réunions thématiques publiques à venir, en présence de Bernard Cazeneuve : 

> lundi 4 novembre à Saint-Nazaire (44)
> vendredi 22 novembre à Villemur-sur-Tarn (82)
> samedi 30 novembre dans la Drôme (26)
> jeudi 5 décembre à Bourg-en-Bresse (01)
 

Mais également nos prochains rendez-vous dans le cadre de notre thématique mensuelle consacrée aux territoires ruraux avec deux visioconférences ; la première autour de Rémi Branco qui a publié une tribune sur ce sujet ; et la seconde autour de Cyril Cibert qui a rédigé un rapport consacré à la vie associative dans la ruralité.
 

Pour élargir et renforcer encore notre mouvement, n’hésitez pas à adhérer et à faire adhérer grâce à ce lien : https://sengager.la-convention.fr

 

Le Comité éditorial de La Convention

INTERVIEW DE BERNARD CAZENEUVE | 
« C À VOUS », FRANCE 5 | 9 OCTOBRE 2024

« Je suis dans l’opposition, je ne partage pas l’orientation globale, mais je ne souhaite pas l’échec du gouvernement Barnier. J’appelle à l’esprit de responsabilité qui doit être dicté par l'intérêt du pays.»

« J’appelle le PS à changer de ligne politique. Il ne peut pas y avoir des thèmes dont la gauche se désintéresse. La ligne de 2022 avec la NUPES comprenant LFI doit être abandonnée pour retrouver une ligne de gauche de gouvernement.»

INTERVIEW DE BERNARD CAZENEUVE
FRANCE CULTURE | 5 OCTOBRE  

« Si c’est à moi de prendre cette responsabilité, je la prendrai avec la plus grande détermination, parce qu'on ne refuse pas de sauter l'obstacle, lorsqu'il est difficile de le sauter. »

INTERVIEW DE BERNARD CAZENEUVE
LE MONDE | 3 OCTOBRE 2024

« Si j’ai un regret, et il est immense, c’est que les combinaisons d’appareils et les calculs d’arrière-boutique aient fini par imposer aux Français une politique aussi éloignée de leurs aspirations et des difficultés de leur vie quotidienne. »

DISCOURS DE BERNARD CAZENEUVE | 
UNIVERSITÉ DU MODEM, GUIDEL | 29 SEPTEMBRE 

« Nous avons une telle responsabilité pour faire en sorte que les populismes de toute nature n’essaient pas d’imposer leur logique dans un pays où l’on sait que face aux difficultés nous sommes confrontés : la dette, les déficits, l’affaissement des principes et des valeurs républicaines, nous avons besoin de convergence, de compromis, de raison, de responsabilité, de crédibilité. »

INTERVIEW DE BERNARD CAZENEUVE
LCI | 13 JUILLET 

« Les Français ne veulent pas de l'ingouvernabilité. La gauche ne peut pas travailler seule. Il faut créer les conditions de compromis. Ce qui compte, c'est l'intérêt du pays. »

RÉUNIONS PUBLIQUES 

Dans les Pyrénées-Atlantiques et dans le Nord, comme d'autres départements (Allier, Loire...), les réunions publiques reprennent à l'initiative de nos référents et amis parlementaires. Consultez la liste des réunions à venir en Une de notre site web !

News du 03 septembre 2024

Quand le bâtiment va... tout va ?

Depuis 2012 le secteur du bâtiment est en souffrance !

Manque d'activité et de production, difficultés administratives et normes à ne plus savoir qu'en faire, hausse des matériaux, multiplication de dispositifs et de lois qui ralentissent notre économie et notre développement tout en mettant en danger des entrepreneurs du BTP.

À partir de 2018, les entrepreneurs des métiers du bâtiment ont fait face aux promesses et aux leurres du gouvernement en place. S'engageant sur du long terme en renouvelant les investissements avec des endettements sur plus de 7 ans ainsi que sur l'emploi ou la formation de jeunes apprentis ou personnel en reconversion !!

La pandémie du Covid a dévasté l'économie déjà précaire de nos entreprises avec des arrêts de chantier et la baisse des commandes. Même s'il est vrai que les aides du gouvernement ont permis de survivre à cet épisode, nous n'en sommes pas sortis indemnes et les pertes ont été majeures voire insurmontables pour de nombreuses entreprises.

Depuis trois ans, nos politiques nous ont fait savoir brutalement que nos investissements sont à renouveler nous faisant passer pour de grands pollueurs. Les critères environnementaux rendraient nos poids lourds ou engins de chantier obsolètes et que l'électrique serait la solution miracle alors même que les amortissements et remboursements ne sont pas encore clos à ce jour !!!

Le BTP a subi également la taxation du gasoil non routier (GNR) pour renforcer la pression environnementale, sa suppression devait également contribuer au financement des mesures prises en réponse à la crise des « gilets jaunes », notamment la baisse de l'impôt sur le revenu des classes moyennes !! Des impôts qui baissent en tapant sur les TPE-PME alors que les entreprises du CAC40 ne se sont jamais aussi bien portées.

En outre, les classements des centres-villes en ZFE (la volonté gouvernementale) rendent la réalisation de chantier hors de portée pour certaines entreprises ou artisans faute de véhicules ou de matériel répondant aux restrictions environnementales !!!

Peut-on renouveler ces investissements avec autant de facilité comme le prétend notre gouvernement ? Non car en dehors des capacités financières des entreprises se pose d'abord la question du matériel vers lequel on doit se tourner ?

- Un matériel hors de prix en électrique valant dans certains cas le double d'un engin classique

- Seuls les engins de petits tonnages sont électriques

- Des autonomies non adaptées aux journées de travail avec des recharges sur chantier impossible à réaliser sur place

- Des véhicules poids lourds avec équipement hydraulique pour faire à peine 5000 kilomètres par an pour un investissement à plus de 300 000 euros qui ont une durée dans les entreprises de 20 ans en général

Cette politique encourage certainement l'enrichissement de l'industrie chinoise et de son PIB et permet au continent africain de renouveler leur matériel à moindre coût récupérant ainsi notre matériel performant complétement dévalué que nous leur céderont par obligation dans les ventes aux enchères, mais elle ne permet sûrement pas de préserver et de protéger ce secteur économique qu'est le bâtiment, vital pour la France !!!

Voilà un vecteur d'appauvrissement de notre belle nation en faveur des nantis qui nous regardent mourir du haut de leur piédestal !

Pourquoi, pour l'emploi ?

Les incitations à la formation professionnelle ont engagé les entreprises à se projeter avec des hommes et des femmes sur en moyenne 36 mois de formation afin de garantir d'avoir des compagnons compétents.

Maintenant nous sommes devant une situation où l'on évoque le licenciement ou de ne pas proposer un CDI à un personnel qui sort de contrat de professionnalisation ou d'apprentissage garants de l'avenir de nos métiers.

Pour ces compagnons, la réflexion à une reconversion se pose et c'est l'écœurement qui les envahit !

L'industrie du bâtiment a vécu ses heures de gloire, le lobbying a pris sa place, des usines de production sont fermées alors que l'on vient de les racheter pour supprimer la concurrence. On créé de la pénurie assurant la flambée des prix pour garantir une marge confortable, j'en veux comme exemple un groupe autrichien ayant fermé les dernières briqueteries françaises pour ensuite acquérir un concurrent tuilier en annonçant la fermeture d'usine dans la foulée.

Il y a quelques années, il fallait investir et produire pour devenir économiquement fort ! Maintenant on produit « maîtriser » pour vendre « cher » : le coût de l'énergie est revenu à la normale alors que les prix des matériaux augmentent toujours !!!

Voilà pourquoi le coût de la construction ne baisse pas !!!! Les entreprises de BTP baissent leurs marges tandis que les matériaux augmentent !!! Favorisant d'autant les importations !

Si tout cela ne suffisait pas les réglementations sur l'urbanisme bloquent le marché de l’immobilier ; il nous reste la rénovation énergétique qui s'engorge également de par la lourdeur administrative des aides et des dispositifs mais également sur la réorientation des entreprises des travaux neufs vers les travaux de rénovation.

Nous l'avons tous compris mais visiblement pas notre gouvernement. La question se pose alors de savoir si c'est volontaire ou dû à l'incompétence et l'ignorance des pouvoirs en place ?

L'adage « Quand le bâtiment va ! tout va ! » a toujours fait foi dans notre pays, force est de constater que le bâtiment ne va plus et notre pays non plus !

La conclusion à en tirer est peut-être simplement que c'est notre gouvernement et Notre Président qui ne vont pas en France !

Aussi, aujourd'hui plus que jamais le temps est au changement politique ou ce sera bientôt une fois de plus la fin d'un secteur entier de l'économie française !!!

Nicolas GODART

News du 16 octobre 2024

Finances publiques : sortir de la confusion pour restaurer la confiance abîmée

Après plusieurs semaines de silence dans ces colonnes – la situation politique singulière de notre pays obligeait à une certaine réserve –, je reprends le fil de mon bloc-notes.
Pour restaurer la confiance abîmée, la gravité de la période nous dicte de partir des faits, cʼest-à-dire de lʼétat réel de la Nation. Pour que les solutions aux défis collectifs soient probantes, mieux vaut en effet partir des exactes prémisses. Le réel est aussi le chemin le plus sûr pour ne pas renoncer à lʼespérance et à la possibilité du progrès, ni céder aux facilités des vieilles combinaisons politiques, du déni et finalement du mensonge.
Le courage commence par cette exigence de vérité et de lucidité à lʼheure où les Français se trouvent contraints dʼaccomplir de grands efforts, dans un sursaut historique quʼils appellent de leurs vœux, et dont ils surent si souvent se montrer capables, par le passé, dans les moments de crise aiguë. Il y faudra du sens, de la détermination et une aspiration à la justice, sauf à prendre le risque dʼune colère plus grande encore des Français, dont lʼissue politique, cette fois, ne pourra pas être évitée.
Une politique se juge selon les buts quʼelle prétend atteindre. Depuis 2017, lʼidée sʼest imposée, comme allant de soi, que lʼallègement de la fiscalité pesant sur les plus riches des contribuables suffirait à conforter lʼattractivité et le dynamisme de notre économie et que le ruissellement de ses bienfaits permettrait, par un surcroît de croissance, de réduire les inégalités et le chômage, tout en garantissant la poursuite du rétablissement des comptes de la Nation. Cʼest donc à lʼaune de cette promesse originelle quʼil nous faut mesurer lʼefficacité de lʼaction entreprise depuis plus de sept ans.
Or, la situation des finances publiques illustre lʼéchec à la fois budgétaire, économique et social de ces chimères. En effet, aucun Etat européen nʼa vu, depuis 2017, sa dette augmenter autant que celle de la France, relativement à sa richesse nationale, à lʼexception de la Roumanie. Lʼécart de taux dʼintérêt entre la France et lʼAllemagne, qui traduit notre crédibilité budgétaire, est au plus haut depuis lʼété 2012, alors quʼil nʼavait cessé de baisser entre 2012 et 2017.
Sur la même période, notre croissance a été moindre que celle de la zone euro et lʼévolution de notre taux de chômage a été moins favorable quʼen Espagne ou en Italie, tandis que notre déficit commercial – véritable juge de paix de notre compétitivité – continuait à se creuser lourdement. Au cours de la même période, la qualité des services publics nʼa cessé de se dégrader, au détriment de lʼattractivité de lʼEtat employeur.
La transparence reste par ailleurs à faire sur les causes des dérives les plus récentes des finances publiques. Le gouvernement annonce en effet un déficit, pour 2024, de 6,1 % du PIB, alors que la loi de finances initiale – il y a douze mois – le prévoyait à 4,4 %. Lʼécart est considérable, dʼun montant comparable à celui du budget des armées. Un projet de loi de finances rectificative doit donc être présenté pour donner au Parlement la vision complète et précise de la situation et lʼéclairer sur les causes réelles des dérapages constatés.
Il reste que la question de la dépense publique ne se réduit pas à ces errements récents. Le débat sur les dépenses et les recettes est obscurci par un déni de réalité auquel il faut mettre fin. Dʼun côté, celles des forces politiques pour lesquelles toute augmentation de la dépense publique est bonne en soi, la recette étant réputée indéfiniment extensible. Pour les forces de lʼautre bord au contraire, toute dépense est mauvaise en soi et le seul impératif est de ne jamais toucher aux recettes. Pour avoir exercé des responsabilités publiques, je ne tiens pour sérieuse ou réaliste aucune de ces deux propositions. Un examen approfondi de lʼutilité de la dépense publique sʼimpose à lʼévidence, et ce nʼest pas un travail de quelques semaines.
Préparé pour lʼessentiel par les ministres démissionnaires, le projet de loi de finances pour 2025, qui sʼinscrit dans la continuité de la politique conduite depuis 2017, ne permet pas dʼengager réellement le redressement attendu. Malgré des hypothèses jugées « optimistes » par le Haut conseil des finances publiques, il prévoit un déficit de 5,2 % du PIB. Le gouvernement annonce néanmoins un déficit de 5 %, au motif que des mesures supplémentaires, et non encore documentées, interviendront ultérieurement. Selon lui, dans les hypothèses les plus favorables, le ratio de la dette rapporté au PIB continuera à augmenter, pour atteindre 114,7 % du PIB fin 2025.
Enfin, la plupart des mesures annoncées ne répondent pas aux objectifs de justice sociale, de soutenabilité et de contribution à la préparation de lʼavenir. Un taux plancher de 20 % dʼimpôt sur le revenu est proposé, temporairement, pour les couples gagnant plus de 500 000 euros par an. Cette mesure aura au moins le grand mérite de révéler aux classes moyennes que certains contribuables, aux revenus pourtant très élevés, bénéficient dʼun taux dʼimposition anormalement bas.
Selon les prévisions du gouvernement, figurant dans le PLF, pas plus de 40 % dʼentre eux seraient concernés par cette disposition nouvelle. Or, cette situation résulte dʼun régime fiscal mis en place à partir de 2018, qui permet aux revenus financiers dʼéchapper au barème de lʼimpôt sur le revenu, par le seul effet de lʼinstauration de la « flat tax ». Le choix délibéré de privilégier les revenus financiers sur les revenus du travail nous aura au moins permis de découvrir que la matière budgétaire et fiscale emprunte parfois à la sagesse de Bossuet, lorsquʼil nous rappelle que « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes ».
Cette hausse dʼimpôt sur les plus riches ou les grandes entreprises ne saurait occulter les mesures générales et indifférenciées qui frapperont de nombreux Français. Cʼest en premier lieu le cas du gel du point dʼindice des fonctionnaires, qui se traduira par une perte de pouvoir dʼachat des agents de lʼEtat, contribuant ainsi à la dégradation de lʼattractivité des métiers du service public et de la qualité des prestations indispensables aux plus fragiles. Il en sera de même de lʼaugmentation de la fiscalité sur lʼélectricité, par ailleurs à contretemps de la nécessité de poursuivre lʼélectrification des usages, pour lutter contre le changement climatique.
On ne saurait non plus passer sous silence les mesures relevant de la sphère sociale. Le gel des pensions ne fait pour lʼheure lʼobjet dʼaucune mesure de compensation pour les plus modestes des retraités. Il en va de même du déremboursement des consultations médicales, socialement injuste, dès lors que les mutuelles en répercuteront le coût sur les plus vulnérables des Français, les contraignant parfois à renoncer aux soins les plus urgents. De même, on voit mal comment la diminution programmée des moyens alloués aux hôpitaux, dans un contexte déjà très contraint pour leurs personnels, ne dégraderait pas lʼoffre de soins, à organisation inchangée.
Le rétablissement de notre souveraineté budgétaire passe par une stratégie pluriannuelle déployant un effort jusquʼà la fin de la décennie. Or, en démocratie, nʼest réellement soutenable que ce qui est juste et garantit la stabilité des mesures fiscales dans la durée. Certes, les plus aisés, les plus grandes fortunes, les entreprises les plus prospères doivent contribuer davantage et durablement à lʼeffort national de redressement, sans pour autant que des mesures punitives ne viennent remettre en cause les efforts accomplis pour assurer la réindustrialisation du pays, garantir son attractivité pour les investisseurs et lui permettre de tenir le choc dʼune compétition internationale farouche.
Tout ce qui contribue à la préparation de lʼavenir, au développement de la recherche et de lʼinnovation technologique doit être préservé. De même, chaque mesure doit être appréciée au regard de sa capacité à atteindre des objectifs largement partagés en matière sociale, environnementale et économique : peut-on durablement baisser la rémunération réelle de nos agents publics et espérer améliorer la performance des services publics ?
Peut-on renchérir le coût de lʼélectricité par rapport à celui des énergies fossiles et parvenir à décarboner nos usages, tout en tirant le meilleur parti que constitue lʼénergie nucléaire pour réindustrialiser le pays ? Peut-on continûment réduire lʼeffort en faveur de la recherche et prétendre développer lʼinnovation ?
Enfin, la trajectoire à moyen terme des finances publiques doit être clairement exposée au pays, afin de sortir de la confusion délibérément entretenue et de la dissimulation des impasses budgétaires, pour cause de campagnes électorales. Ce tournant salutaire doit être mis en œuvre immédiatement avec une exigence de crédibilité vis-à-vis de nos partenaires européens, mais aussi de transparence dans la relation à lʼopinion. Lʼindispensable réforme de la gouvernance des finances publiques devra enfin permettre, une fois les causes de leur perte de contrôle récente identifiées, de garantir quʼelles ne se reproduiront pas.

Bien fidèlement,

 

Bernard CAZENEUVE

News du 17 juillet 2024

Communiqué de Bernard Cazeneuve

Chers amis,

 

La mobilisation républicaine des Français, à l'occasion des récentes élections législatives, a permis d'éviter que notre pays ne bascule vers le pire. Ainsi, l'extrême droite a perdu son pari de conquérir le pouvoir, même si le nombre élevé des suffrages qui se sont portés sur ses candidats témoigne du désarroi et de la colère des Français, face aux politiques menées depuis de nombreuses années.

La dynamique du front républicain a conduit des électeurs, de droite comme de gauche, à voter pour des candidats qui n'étaient pas ceux de leur choix, afin d'éviter l'élection de ceux du Rassemblement national, dont ils ne voulaient à aucun prix. Avant toute chose, c'est cette réalité politique incontestable qui a permis à la gauche d'arriver e n tête des trois blocs minoritaires, siégeant désormais à l'Assemblée nationale. C'est également en vertu de ce rassemblement des républicains, que le groupe central macroniste est parvenu à éviter, pour lui-même, un désastre électoral.

Plutôt que le désolant spectacle des derniers jours, nous aurions préféré que, collectivement, nous parvenions à atteindre un seul et unique objectif: celui de la définition d'une politique pour le pays et de la constitution d'un gouvernement lui permettant d'éviter l'humiliation du déclassement. Nos compatriotes espèrent en effet légitimement des réponses à leurs attentes sur le pouvoir d'achat, la préservation des services publics, la mutation écologique, et la paix dans le monde et en Europe. Mais plutôt que de régler les problèmes des Français, les appareils politiques ont préféré régler entre eux des comptes, contribuant à désespérer les électeurs, notamment ceux de la gauche.

J'avais préconisé qu'au premier tour des élections législatives, on ne votât ni pour LFI ni pour le RN, et qu'on fit barrage au RN, au second tour, sans condition. C'etait en effet, selon moi, la voie la plus sûre pour permettre l'avènement au Parlement du plus grand nombre possible de républicains responsables et capables de s'entendre pour servir le pays. Nous avions aussi exprimé, depuis longtemps et nettement, notre refus de l'alliance avec LFI, au motif qu'il ne pouvait y avoir de rapprochement avec une organisation si éloignée de nous, par ses comportements, sa violence et son cynisme.

Avec une immense tristesse, nous avons vu les faits venir confirmer nos analyses et ceux que nous avions mis en garde tenter de nous excommunier, au seul motif que nous avions peut-être eu raison.

Il n'est donc plus temps désormais de tergiverser. Nous devons agir résolument pour qu'émerge une force de gauche de gouvernement qui ne soit pas en permanence dans le calcul, la défense d'intérêts personnels, mais seulement dans la préoccupation des Français et du destin de la Nation. lI serait dans cet esprit opportun que, dès la rentrée, les travaux réalisés par la Convention fassent l'objet d'un manifeste en présentant le contenu. Par ailleurs, à partir de septembre, je me rendrai partout dans le pays afin d'aller à la rencontre des Français. Je remercie dès à présent les comités locaux qui me feront des propositions de déplacement.

Bien entendu, nous soutiendrons toute initiative destinée à favoriser l'unité de la famille sociale-démocrate et par-delà, celle de tous les républicains humanistes, comme nous l'avons toujours fait.

Jamais, autant qu'aujourd'hui, notre pays a eu besoin de voix sincères et désintéressées pour redonner espoir aux Français.

Vous êtes de ces voix-là. Je compte donc sur vous.

Par ailleurs, beaucoup d'entre vous ont payé leur cotisation en confirmant leur adhésion à la Convention. Je remercie ceux qui ne l'ont pas encore fait de nous rejoindre pour que nous puissions dégager les moyens de notre action.

 

Bernard CAZENEUVE

 

PS: Nous vous transmettons ci-après les liens vers les articles de presse récents sur la Convention :

LCI : https://www.youtube.com/watch?v=y4cMOFs9MRk&t=1s

Le Point : https://www.lepoint.fr/politique/exclusif-bernard-cazeneuve-nombre-d- electeurs-de-gauche-se-sentent-orphelins-15-06-2024-2563052 php.02

Le 1: https://le1hebdo.fr/journal/le-front-populaire-peut-il-gagner/502/article/je-dis- sans-calculs-ce-que-je-crois-bon-pour-notre-pays-6648.html

L'Express :

https://www.lexpress.fr/politique/cazeneuve-lorsque-la-mediocrite- domine-on-explique-que-les-institutions-sont-a-bout-de-souffle- 2FOR2QG6FFHKNLQUYYX4EINLYQ/

News du 09 juillet 2024

News du 09 juillet 2024

Elections législatives 2ème tour :
 

Qui sème le vent…..

 

Le 9 juin dernier, Emmanuel MACRON décidait de décréter la dissolution de l’Assemblée nationale.

Au soir d’un vote pour le renouvellement du parlement européen, faisant fi des grandes échéances sportives (tour de France, jeux olympiques…) qui mettent la FRANCE sous le regard du monde entier, il décidait seul de convoquer les électeurs les 30 juin et 7 juillet.

Le verdict est tombé : la gauche est sortie en tête de ce scrutin, le F.N. est très en deçà de ses espérances, la majorité relative de Gabriel Attal a vécu.

Voilà donc notre « pauvre et grand PAYS » (dixit Le général DE GAULLE) plongé dans une douloureuse incertitude.

Face aux défis économiques, sociaux, environnementaux, qui choisir pour apporter au PAYS la solution aux problèmes qui l’assaillent ?

Monsieur le Président va prendre son temps ; il est encore Jupiter. Maître de l’horloge, pour combien de temps encore, nul ne le sait !

Une chose est certaine : notre beau Pays devra attendre et attendre encore ; est-ce bien raisonnable ?

A GAUCHE, l’élection de François Hollande va gêner Mélenchon et O.Faure.

Bernard CAZENEUVE était juste et son pronostic vérifié.

Le fameux « Front populaire » va devoir se structurer et faire émerger un vrai programme de gouvernement qui allie les forces politiques et le mouvement social.

La paix et la sérénité dont le PAYS a besoin, nécessitent que chacun fasse les efforts indispensables pour éviter le « chaos » annoncé et souhaité par le Président.

A nous d’y travailler sans rancune, sans volonté de nuire à quiconque mais avec la ferme volonté d’œuvrer pour que la FRANCE retrouve confiance et se redresse fièrement afin de répondre aux intérêts du plus grand nombre.

Nous tendons la main à tous ceux qui veulent participer à cette vaste entreprise de redressement national.

Au travail et préparons avec lucidité et efficacité les prochaines échéances.

                                                                                  

                                                                                   Le 1er secrétaire

                                                                                   Jean-Marie Alexandre

News du 26 juin 2024

Communiqué de Bernard Cazeneuve
 

Chers amis,

 

Les Français vivent des moments éprouvants, depuis la décision prise par le président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale, exposant notre pays au risque de le voir gouverner par le Rassemblement national.

Chacun a bien à l’esprit que c’est cette perspective, qu’il nous faut à tout prix éviter. Pour tous ceux qui à gauche, sont de fervents républicains, l’alliance nouée par les partis de gouvernement avec le NPA et la France insoumise a pu être vécue comme une blessure. Comment en effet combattre efficacement l’extrême droite, dont la xénophobie et l’antisémitisme procèdent de son histoire, puisant aux sources de la collaboration, si nous ne sommes pas nous-mêmes irréprochables dans la lutte contre l’antisémitisme, le terrorisme et si nous n’affirmons pas notre attachement à la laïcité et notre refus du communautarisme ? Entre l’antisémitisme par nature des uns et l’antisémitisme par cynisme des autres, pourquoi choisir ? Et comment tenir une position digne, sauf en nous tenant à une saine distance de ces deux extrémismes dont on perçoit les dangers qu’ils font courir à notre pays, sur le plan de ses engagements européens, de son combat contre les dictatures, mais aussi du respect des principes de l’État de droit, du multilatéralisme et du droit international ?

Dans la perspective du scrutin de dimanche prochain, nous devons donc voter d’abord pour les candidats de la gauche de gouvernement, pour ceux qui socialistes, communistes, radicaux, écologistes et républicains ont une ligne claire et qui déplorent pour beaucoup, j’en suis convaincu, les alliances conclues à la hâte. Si un tel vote devait ne pas s’avérer possible pour des raisons tenant à la configuration locale, chacun saura choisir, parmi les candidats en lice, ceux dont l’attachement aux valeurs de la République est le plus fort et le refus du RN le plus net. 

Au second tour, la discipline républicaine devra permettre d’éviter le pire, aucune voix ne devant jamais se porter sur les candidats du Rassemblement national.

Je comprends que certains d’entre vous ne partagent pas ma position sur le Nouveau Front populaire, sur les craintes que m’inspirent les positions de LFI.

Nous sommes tous, dans ces moments troublés, traversés par des contradictions, des hésitations, des doutes et c’est bien légitime. Pour ma part, j’ai fait le choix de la cohérence, de la constance et de la sincérité. Encore une fois, on ne peut, pour des raisons morales, combattre le racisme, la violence et l’antisémitisme de l’extrême droite, et s’allier dans le même temps à des organisations dont les positions récentes ont témoigné d’un antisémitisme que l’on n’imaginait pas possible à gauche. Par ailleurs, du point de vue de l’efficacité politique, on ne peut gagner face à l’extrême droite en dissuadant les électeurs raisonnables et modérés de porter leurs suffrages sur les candidats de la gauche, s’ils appartiennent à des formations aujourd’hui rejetées. Le nombre de sièges perdus pour ces motifs risque de se compter par dizaines au terme du scrutin, au seul profit du Rassemblement national, dont le NFP était pourtant censé éviter la victoire. Les études d’opinion récemment publiées montrent que ce mouvement funeste est désormais à l’œuvre. Là est donc à mes yeux la vraie question, celle que la lucidité devrait nous conduire à regarder en face. 

Voilà ce que je voulais vous dire sincèrement et en conscience. Le chemin est long du retour de l’espérance, qui appellera du courage et du caractère. Pour ma part, je dirai toujours ce que je crois juste, sans autre préoccupation que celle de notre pays et des valeurs que nous avons en partage. Il est des moments dans la vie d’un pays où il faut ne pas avoir peur de ses convictions, les défendre sans calculs et prendre son risque. 

 

Bien fidèlement.

 

Bernard CAZENEUVE

News du 25 juin 2024

Conférence Nationale du 20 juin 2024
 

Chers amis,

 

Nos décisions :

 

Aucune voix à l'extrême droite !

Aucune voix à l'extrême gauche !

 

Après un débat en visioconférence le Conseil national du M.D.C. a adopté ces dispositions à « l'unanimité ».

 

En rappel : Guillaume Alexandre a rendu compte des interventions des membres du Conseil national de la convention présidée par l'ancien 1er ministre Bernard CAZENEUVE :

 

Il en ressort que : pas une voix du camp républicain ne doit se porter aux candidats de l'extrême droite ou de l'extrême gauche.

 

Jean-Marie Alexandre a rappelé que le premier secrétaire du PS : Olivier Faure n'a pas répondu à sa proposition de participer aux négociations sur les circonscriptions législatives.

 

 Guillaume LACROIX, qui a fait la même démarche en a été également exclu.  

 

Quant à Bernard Cazeneuve, qui a reçu la visite de Raphaël GLUCKSMANN et l’a mis en garde sur les suites prévisibles des positions de son « ami » Olivier FAURE après les bons résultats des européennes, il en a été également écarté.

 

Les prévisions étaient justes : R.G. a été exclu des négociations sur les législatives au profit du N.P.A. de Philippe POUTOU, imposé par Jean-Luc MELANCHON.

 

Aussi, après cette dissolution, voulu par Emmanuel MACRON (pour convenances personnelles) nous demander de venir au secours d’une « République en danger » alors que ceux-là mêmes qui siègent dans les assemblées nous ont trahis aux sénatoriales, aux européennes et aux législatives relève de l’arrogance et de la stupidité infinies.

 

Dès lors, en conformité avec nos valeurs républicaines et nos engagements de toujours, nous soutiendrons :

 - Les candidats de gauche et députés sortants indépendants de ce rassemblement hétéroclite et sans avenir.

- Les députés sortants du groupe indépendant (L.I.O.T.)

Pour tous les autres, ils n’ont pas voulu de nous aux sénatoriales, aux discussions pour les européennes et donc après le résultat de celles-ci, ne cédons pas aux appels « humbles et énamourés « de ceux qui nous méprisent, nous trahissent et éventuellement nous donnent la leçon. Que ceux qui ont créé cette situation s’en débrouillent et que ceux qui veulent en profiter le fassent sans nous.

 

Il y aura d’autres rendez-vous et la majorité de ceux qui nous soutiennent se lèvera pour le renouveau d’une France libre, forte et indépendante, dans une Europe dont on aura refait les bases en faveur de ceux qui travaillent, qui produisent, qui font la richesse du Pays et non pas de celle des multimilliardaires qui n’ont pas de Pays mais que des intérêts.

 

En avant pour des municipales dynamiques, inventives, populaires et de rassemblement  

 

« La République nous appelle, sachons vaincre ou sachons périr…… » 

Amitiés.

Anniversaire du décès de la jeune Lindsay

Sabine VAN HEGHE fait un point sur la lutte contre le harcèlement scolaire, interviewée par BFM. 

News du 21 mai 2024

Sabine VAN HEGHE - Toulouse 2024
Sabine VAN HEGHE - Toulouse 2024
Sabine VAN HEGHE - Toulouse 2024

Lutte contre les discriminations et le harcèlement scolaire - L’Occitanie engagée

Ce Samedi 4 mai à Toulouse, à l’invitation de l’Association contre les Discriminations et le Harcèlement (ACDH) et de son jeune président Kilian VAYSSE, j’ai participé au lancement des actions de cette association en Occitanie. 

En présence de Guillaume De Almeida Chaves, Conseiller Régional d’Occitanie, d’élus de la Ville de Toulouse, d’Associations partenaires comme le Rotary E-Club d’Occitanie, de nombreux bénévoles engagés pour cette cause qui continue de donner lieu à tant d’annonces, tant de promesses… si peu suivies d’effets !

Un grand plaisir d’avoir pu partager mon expérience sénatoriale, de pouvoir apporter mon aide et de poursuivre ce combat.

Sabine VAN HEGHE

News du 15 mai 2024

News du 10 avril 2024

Discours de campagne de Guillaume Lacroix

A Souchez, dans le cadre du lancement de sa campagne européenne, Guillaume LACROIX, tête de liste des radicaux de gauche montre qu'il est un candidat sûr et un sérieux prétendant au poste d'eurodéputé !

News du 11 mars 2024

Une pétition et des tracts pour la gratuite des transports à Arras

Aidé par l'impulsion de Michel FLAHAUT, 4000 tracts appelant à signer une pétition pour la gratuité des transports ont été distribués sur la Communauté Urbaine d'Arras.

MDC tractage
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